Auteur(s) : J.-D. Morvan, S. Tréfouël, D. Evrard et Walter
Saga : Irena
Genre : Bande-dessinée - Histoire
Genre : Bande-dessinée - Histoire
Edition
: Glénat - 2017/2018
Nombres
de pages : 67 / 72 / 72
La
Quatrième :
L'histoire vraie d'une héroïne oubliée.
1940, l’armée nazie a envahi la Pologne. À Varsovie, les Juifs de la ville ont été parqués dans le ghetto : un quartier entier entouré de murs. Quiconque tente de s’en échapper est abattu sans sommation ; les seuls qui peuvent y entrer sont les membres du département d’aide sociale. Parmi eux, Irena vient tous les jours apporter vivres et soutien à ceux qui sont enfermés dans cet enfer et qui souffrent de maladies et de malnutrition. Irena est un modèle de courage : elle n’hésite pas à tenir tête aux gardiens, à faire toujours plus que ce qu’autorise l’occupant nazi : elle se met donc en tête de sortir clandestinement les orphelins du ghetto. Pour que l’innocence soit épargnée de la barbarie, elle doit être prête à risquer sa vie.
Décédée en 2008, déclarée Juste parmi les nations en 1965, Irena Sendlerowa, résistante et militante polonaise, fut l’une des plus grandes héroïnes de la Seconde Guerre Mondiale, sauvant près de 2500 enfants juifs du ghetto de Varsovie. Et pourtant elle est oubliée des livres d’Histoire... C’est en lisant par hasard un article sur elle que Jean-David Morvan a eu le déclic : sa vie devait être racontée. Avec Séverine Tréfouël et David Evrard, il retrace sur trois albums le combat humaniste de cette « mère des enfants de l’Holocauste. »
1940, l’armée nazie a envahi la Pologne. À Varsovie, les Juifs de la ville ont été parqués dans le ghetto : un quartier entier entouré de murs. Quiconque tente de s’en échapper est abattu sans sommation ; les seuls qui peuvent y entrer sont les membres du département d’aide sociale. Parmi eux, Irena vient tous les jours apporter vivres et soutien à ceux qui sont enfermés dans cet enfer et qui souffrent de maladies et de malnutrition. Irena est un modèle de courage : elle n’hésite pas à tenir tête aux gardiens, à faire toujours plus que ce qu’autorise l’occupant nazi : elle se met donc en tête de sortir clandestinement les orphelins du ghetto. Pour que l’innocence soit épargnée de la barbarie, elle doit être prête à risquer sa vie.
Décédée en 2008, déclarée Juste parmi les nations en 1965, Irena Sendlerowa, résistante et militante polonaise, fut l’une des plus grandes héroïnes de la Seconde Guerre Mondiale, sauvant près de 2500 enfants juifs du ghetto de Varsovie. Et pourtant elle est oubliée des livres d’Histoire... C’est en lisant par hasard un article sur elle que Jean-David Morvan a eu le déclic : sa vie devait être racontée. Avec Séverine Tréfouël et David Evrard, il retrace sur trois albums le combat humaniste de cette « mère des enfants de l’Holocauste. »
Qu'est-ce que j'en pense ?
Ça y est je peux enfin vous parler d'une saga de BD qui m'a chamboulée. Je dis "enfin" car le tome 3 est sorti le 24 janvier et il me tardait de pouvoir le trouver en librairie !
A la lecture du résumé, vous vous rendez bien vite compte de la thématique abordée dans cette saga. C'est une période sombre de notre histoire et les créateurs d'Irena nous permettent, parmi tant d'autres, de ne pas oublier... Ne pas oublier la violence, le fanatisme, l'incompréhension mais également de ne pas oublier le courage, la détermination et la bonté de ceux qui se sont opposés aux tyrans. On a également la chance de découvrir comment la réintégration des enfants cachés pendant cette période s'est déroulée. Comment Irena leur a rendu une chose importante pour savoir qui on est et d'où on vient : leur nom.
Ce récit prend une teinte encore plus dure par la simplicité du dessin. En effet, ils sont loin de ceux que l'on trouve dans les BD très détaillées, au dessins réalistes, ils en seraient même presque enfantin et ça rend je trouve l'effet encore plus fort. Ce côté si BD jeunesse exposant un propos si sombre met en lumière que quelque soit le support ou la représentation qui est choisie pour décrire cette période horrible, elle reste horrible. Un faux sentiment de minimisation nous force presque à devoir imaginer les détails ce qui rend cette lecture vraiment marquante.
Cette saga devait se décliner en 3 tomes initialement et, à la fin du tome 3 on a la chance d'apprendre que ce dernier sera suivi d'un 4ème.
Je conseille à tous de lire ces BD qui nous rappelle par le biais de l'histoire d'une femme que cela ne dois jamais se reproduire...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire