7 mai 2019

Mécaniques fatales 🌻🌻🌻🌻

Auteur(s) : Philip Reeve
Saga : Mortal Engines
Genre : Jeunesse -Science-Fiction
Edition : Gallimard Jeunesse - 2018
Nombres de pages : 388




La Quatrième :

Un monde apocalyptique où des villes sur roues s'entre-dévorent pour survivre : le premier volet d'une grande saga.

Quelques instants après leur tumultueuse rencontre sur Londres, Tom Natsworthy, l'apprenti historien, et Hester Shaw, une rebelle assoiffée de vengeance, sont éjectés de l'immense locomopole. Les deux jeunes gens se retrouvent seuls, dans un no man's land, entre les villes affamées. 
 




Qu'est-ce que j'en pense ? 

En allant voir Captain Marvel au cinéma, mes amis et moi avons le droit à la bande annonce du film Mortal Engines et je me suis dis que l'histoire me disait quelque chose.  Après une petite introspection, en effet, il y a longtemps au CDI de mon école j'avais lu ce premier tome d'une sage de 5 livres.
Et vu que j'en avais qu'un vague souvenir et que j'aime avoir lu les livres avant les films, je me suis dis que j'allais me remettre à jour sur l'histoire.

Ma première remarque s'attarde sur le lien entre les mécanismes d'évolution du vivant et la façon dont l'homme a évolué avec les machines. Il est clair que ce n'est pas une chose que j'avais pu noter à l'époque de ma première lecture, mais après 5 ans d'études en biologie, le parallèle est vraiment bien trouvé et bien maitrisé à mon goût.

J'ai aimé que les relations entre les personnages ne soient pas trop faciles à établir, leurs ressentis les uns envers les autres sont réellement dépendants des choix qu'ils font tout au long de l'histoire.
De plus, pour un livre jeunesse, nous n'avons pas forcément les méchants d'un côté et les gentils de l'autre, ça n'est ni blanc ni noir mais plutôt en nuances de gris. Même si on pourrait dire qu'il y a quand même un groupe plutôt gris clair et les autres gris foncé, cela reste quand même divisé mais avec des séparations entre bien et mal moins franches que plusieurs autres lectures jeunesse que j'ai pu faire.
La petite critique sous-jacente de la société de classes était plutôt sympathique.

Si je dois avoir un petit retour un peu mitigé c'est à propos d'Hester.
En effet, ce personnage principal féminin n'entre pas dans les stéréotypes de la belle princesse magnifique avec des yeux en amandes et des cheveux sublimes mais elle est une fille brisée intérieurement et défigurée à l'extérieur. Cependant, et c'est ce qui me donne cette sensation mitigée, je trouve dommage qu'elle soit majoritairement caractérisée que par son aspect et que l'auteur se sente obligé de régulièrement nous rappeler qu'elle est défigurée et laide. Se sent-on obligé lors d'histoire dont l'héroïne est belle de la re-décrire plusieurs fois tout au long de l'histoire ?
Eh bien non...

Je conseille donc cette lecture dont l'écriture date quand même de presque 20 ans et qui, je trouve, arrive à ne pas trop tomber dans les stéréotypes du genre du roman jeunesse.

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